English version Franck Guigan began his career when he was a student at HEC, the first French business school (1971), by creating with a friend a small car building company, Marland. This company became rapidly the first European manufacturer of beach-buggies and cars that could be driven without a driving license. Between 1975 and 1978, he worked with the Director of Christian Dior Haute Couture , mainly in Japan and Hong Kong where he participated in the opening of the first Dior boutique. It was here that he gained his first knowledge of international trade and licensing by renegotiating with his boss almost all of the brand's licensing agreements in the Middle East, the Far East and Australia. He then worked from 1980 to 1984 in an investment bank created at the initiative of the French Government to develop small and medium enterprises, the Institut de Developpement Industriel (IDI). He became the director of one of the four departments, leading a team of six highly qualified senior vice presidents. This led him to become a Director of Fichet-Bauche International and Générale Financière Industrielle, important French industrial groups. He was also responsible for IDI's international affairs, and as such CEO of SODI (holding company grouping the IDI's shares in international trading companies), Vice-Chairman of Cheverny Associates (the subsidiary of IDI in New York, which advised Cap Sogeti, for example, in the purchase of Gemini), and Director of the Board of SCEO (a Hong Kong-based commercial company in charge of helping French companies setting up in the Far-East). He also worked with the China International Trade and Investment Corporation, a state-owned investment company of the People's Republic of China, established in 1979 with the approval of Deng Xiaoping, mentoring in France the two in charge of creating joint ventures with French companies. In 1984, the government asked IDI to intervene in a dispute between the shareholders of the French furniture industry leader, the Dumeste Parisot group. F. Guigan was appointed to take the overall direction of the worst-of-the-worst part of the group, the Dumeste Group, which was the number two of the French furniture sector with 400 MF of turnover and 1350 employees. He has straightened out this group, which was finally sold by its shareholder more than 200 million Francs the year after his departure. On this occasion, he sold to the group a factory which he had acquired in his personal capacity, for a value of 13 million francs. In 1987, F.Guigan created Forenia from his patents in the field of automated storage systems, and sold it to the European leader of the specialty, the Belgian group Polypal, at the price of 16MF, around 16 times the amount of his original investment. From 1992 to 1994, he was the General Manager of the Buildinvest Group's financial subsidiary, one of the main players in real estate markets generated by the tax incentive laws known as Malraux and Pons. It had grown very quickly and his mission was to clarify its strategy and strengthen its management procedures. At the same time, he created the startups Infovil and ClipNet which developed computer networks connected through digital communication. This adventure happened before the Internet existed. ClipNet was already transmitting full-screen MPEG2 video, and had developed its own data transfer standards. These two companies have successively developed an important software suite in the field of "pushed" interactive programs. One of the main applications, after the automated management of websites, was interactive satellite television, developed in partnership with one of the leaders of the specialty, the Luxembourg group Astra. F. Guigan has gradually invested tens of millions of francs in his personal capacity, but the arrival of the Internet led to stop the development in late 2001 and these two companies were closed. Since 2000 F.Guigan has devoted himself to the development of new technologies. At first, the printing of optical elements with varnish which is operated under license by Popims LensPrinter, the company of one of his sons Pierre Guigan. Popims LensPrinter has already granted hundreds of software and patent licenses around the world. These principles have interested specialists in security printing, and this led F.Guigan to develop the Optic-ID optical key and hologram authentication technology, which allows recognition by smartphone of markings that are impossible to reproduce. This technology is now finalized, the patents are issued, and it should be soon sold or licensed to a large international group. At the same time, the team formed by F. Guigan and a few engineers, Oppertus, is developing several technologies in the field of wind and tidal turbines using the vortex effect, and a new concept of wheels named ARWIMS. Version française Franck Guigan a débuté sa carrière lorsqu’il était étudiant à HEC, la première école de business française (promotion 1971), en créant avec un ami une petite société de construction de voitures, Marland. Cette société est devenue le premier fabricant européen de beach-buggies et de voitures sans permis . De 1975 à 1978, il a été l’adjoint au directeur des licences de Christian Dior Haute Couture, principalement au Japon et à Hong Kong où il a participé à l’ouverture de la première boutique Dior. C’est là qu’il a acquis ses premières connaissances en commerce international et en licences, en renégociant avec son patron la quasi-totalité des contrats de licence de la marque au Moyen Orient, en Extrême-Orient et en Australie. Il a ensuite travaillé de 1980 à 1984 dans une banque d’investissement créée à l’initiative de l’état pour développer les petites et moyennes entreprises, l’Institut de Développement Industriel (IDI). Il en est devenu le directeur de l’un des quatre départements, animant une équipe de six chargés de mission hautement diplômés. Dans le cadre de ces fonctions, il a été administrateur de Fichet-Bauche International, et de la Générale Financière Industrielle. Il a également été responsable des activités internationales de l’IDI, et à ce titre PDG de la SODI (holding regroupant les participations de l’IDI dans les sociétés de commerce international), Vice-Chairman de Cheverny (la filiale de l’Idi à New-York qui a par exemple conseillé Cap Sogeti dans l’achat de Gemini), et Director of the Board de SCEO (société commerciale basée à Hong-Kong, chargée d’aider les entreprises françaises à s’implanter dans le sud-est asiatique). Il a également travaillé avec la China International Trade and Investment Corporation (CITIC)), la société d’investissement de la République populaire de Chine créée en 1979 avec l’approbation de Deng Xiaoping, en encadrant en France les deux responsables de la création de joint ventures avec des sociétés françaises. En 1984, le gouvernement a demandé à l’IDI d’intervenir dans un conflit entre les actionnaires du N°1 français de la fabrication de meubles, le groupe Dumeste Parisot. F. Guigan a été désigné pour prendre la direction générale de la partie la plus mal en point du groupe, le Groupe Dumeste, qui était le numéro 2 français du secteur de l’ameublement avec 400 MF de chiffre d’affaires et 1350 salariés. Il a redressé ce groupe qui a pu être cédé par son actionnaire plus de 200 millions de Francs l’année suivant son départ. Lors de son départ, F. Guigan a cédé au groupe une usine qu’il avait acquise à titre personnel, pour une valeur de 13 millions de francs. En 1987, F. Guigan a créé la société Forenia à partir de ses brevets dans le domaine des systèmes de stockage automatisé, et l’a revendue au numéro 3 européen de la spécialité, le groupe belge Polypal au prix de 16MF soit 16 fois le montant de son investissement d’origine. De 1992 à1994, il a été le Directeur Général de la filiale financière du Groupe Buildinvest, l’un des principaux intervenants sur les marchés immobiliers générés par les lois d’incitation fiscale connues sous les noms de Malraux et Pons. Elle avait connu une croissance très rapide et sa mission a consisté à clarifier sa stratégie et à renforcer ses procédures de gestion. Parallèlement, il a créé les startups Infovil et ClipNet qui ont développé des réseaux d’ordinateurs reliés par communication numérique. Cette aventure s’est passée avant qu’Internet n’existe. ClipNet transmettait déjà des vidéo plein écran MPEG2, et avait développé ses propres standards de transferts de données. Ces deux sociétés ont développé successivement une suite logicielle importante dans le domaine des programmes interactifs « poussés ». L’une des principales applications, après la gestion automatisée de sites web, a été la télévision interactive par satellite, développée en partenariat avec l’un des leaders de la spécialité, le groupe luxembourgeois Astra. F. Guigan y a investi progressivement plusieurs dizaines de millions de francs à titre personnel, mais l’arrivée d’Internet a conduit à arrêter le développement fin 2001 et ces deux sociétés ont été fermées. Depuis 2000 F. Guigan s’est consacré au développement de nouvelles technologies. D’abord l’impression d’éléments optiques avec du vernis qui est exploitée sous licence par Popims LensPrinter, la société de l’un des ses fils Pierre Guigan, laquelle a cédé des centaines de licences d’exploitation dans le monde. Ces principes ont intéressé des spécialistes de l’imprimerie de sécurité, et cela a conduit F. Guigan à développer la technologie Optic-ID, qui permet la reconnaissance par smartphone de marquages impossibles à reproduire, dont les hologrammes. Cette technologie est maintenant finalisée, les brevets sont délivrés, et elle devrait être vendue ou concédée prochainement à un grand groupe international. Parallèlement, l'équipe formée par F. Guigan, développe plusieurs technologies dans le domaine des éoliennes et des hydroliennes utilisant l'effet vortex, ainsi qu'un nouveau concept de roues dénommé ARWIMS. |